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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 14:42

Chapitre 5

 

 

Les enfants d’Oméga voulaient reconquérir la terre, c’était leur rêve le plus intime, le plus puissant. Ils savaient que peut-être, tout n’était pas perdu, ils voulaient cultiver l’espoir. Il est profondément inscrit dans les gènes de l’humanité cet esprit de conquête qui apporte l’espoir. Ils savaient que d’autres communautés existaient peut-être dans l’univers.

Les humains avaient voulu conquérir Mars et chercher des matières premières précieuses sur la lune. Mais la déchéance de la terre n’avait pas permis de garder le contact avec ses communautés qui devaient, si elles existaient toujours, avoir acquis une autonomie semblable à la leur.

 

C’est pour cette raison qu’ils se tournaient surtout vers le passé, malgré cette grande frustration de ne pouvoir communiquer au-delà de l’espace par faute de moyen, réduit au rationnel avec un potentiel intellectuel t mystique susceptible de déplacer les montagnes mais seulement tourné vers le but de retarder l’inéluctable.

 

 

Un groupe de jeune de vingt ans à peine construisit son psychisme de manière dissidente et entrepris de visiter mentalement l’univers géographique de son époque. Prouesse d’autant plus risquée qu’elle ne pouvait aboutir qu’à une vision apocalyptique de la terre. Telle que les générations passées l’avait laissée, polluée et sans aucun équilibre de vie susceptible de pouvoir subvenir aux besoins humains de manière équilibrée et saine.

 

Le désastre était total, l’eau de mer avait tout envahit, le pôle nord n’existait plus, le pôle sud avait fondu, révélant des terre arides et désolées à cause de leur latitudes impropres à une vie végétale réellement exploitable pour un groupe humain habitué à manger ne serait-ce qu’une fois par jour. Les animaux, eux aussi, avaient disparus, l’éco système et l’afflux d’ozone avait rendu difficile leur existence sur la banquise disparue.

 

Personne n’avait exploré ses terres depuis les derniers explorateurs qui parfois y avaient laissé leur santé ne pouvant plus trouver l’exacte carte de ses terres aux paramètres changeant constamment, les moyens et les risques techniques devenant trop grands.

 

Cependant Mébaêl, dans son désir de vouloir servir son clan au-delà du contact avec le passé, trouva, sur le continent perdu, là où autrefois se réunissaient les manchots empereurs pour leur grande reproduction d’hiver, les vestiges d’une civilisation insoupçonnée.

Bien antérieure à toutes celles connues en des temps dits modernes. Cette civilisation n’avait pas connu de guerre durant mille ans et avait connu les déplacements dans l’espace et voyant arriver le froid sur son continent était partie à la conquête d’autres terres. Elle s’installa peu à peu au travers de l’Amérique du Sud, influença sa culture et ses échanges commerciaux. Elle venait du ciel et faisait rêver les hommes d’y retourner, ne serait-ce qu’après leur mort.

Elle avait gagné toute la terre, elle qui fut la première sur un continent perdu sous les glaces, elle amena avec elle les légendes des dragons d’un monde qui garda longtemps sa préhistoire. Cette civilisation a fait rêver l’humanité depuis la nuit des temps. L’océan éponyme ou presque lui a permis son exode vers le Nord de la terre.

L’Atlantide se révéla dans le cerveau hyper-concentré du jeune homme.

 

 

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