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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 18:46

De la honte à la sainteté

 

Que pouvons-nous faire pour laver les offenses

Que pouvons-nous dire face à la honte

Pardonner et retrouver l’innocence dans les rapports humains

Restaurer la confiance, nous ne sommes pas des saints

On attend trop parfois, et par foi, d’un seul homme

D’une entité paternaliste, qui elle-même porte le poids de ses défauts

Et plus grande est la honte face à l’échec de ne pouvoir être ce que d’autres attendent de vous

Alors se crée la solitude, le repli sur soi et l’incommunicabilité

Que pouvons-nous faire face à la honte de ne pas être

tel que les autres voudraient qu’on soit

Un homme exemplaire….

Pape, chef d’état, père, grand père, mère et bon fils…

La liste est longue des erreurs et de l’indignité

Saurons-nous un jour trouver la voix de la sagesse

Et nous pardonner notre naïveté, notre foi bafouée et nos colères

Saurons-nous un jour être en odeur de sainteté

Et nous aimer assez pour nous pardonner

Et reprendre confiance en l’autre

Et en soi !

 

 

Cœur de femme


 

Quand la lumière demeure

Au-delà du mystère

Au plus profond du cœur

Au-delà de la poussière

Alors, tu n’es pas mort

Alors tu chantes encore

De toute ton âme

Ton cœur de femme

Chasse tes larmes

Fourbis tes armes

La vie est un combat

Le malheur nous abat

Mais nous ne sommes pas morts

Nous chantons encore

De toute notre âme

Avec ton cœur de femme

Avec nos cœurs de femmes

 

 

 

Mon alphabet

 

Aimer parce qu’il n’y a rien de plus intéressant à faire

Battre ses préjugés face aux idées reçues

Connaître les gens pour appréhender leur vérité

Devenir un être humain à part entière

Éveiller et être éveillé.

Faire en sorte de le rester

Gérer ses émotions pour rester objectif

Harmoniser son existence autour de ses passions

Idéaliser avec lucidité (pas facile)

Jouir de la vie

Kermesse des petits bonheurs

Louer les instants précieux de partage

Mouvoir ses sentiments

Neutraliser les idées noires

Occuper sa vie et ne pas la

Perdre en vaines velléités

Qualifier ses actes par la recherche du juste et du beau

Relativiser ses échecs

Savoir rebondir la tête haute

Tendre vers la volonté

Unir et réconcilier plutôt que diviser

Vivre du rêve à la réalité

Wagon de la locomotive du cœur

Xylophone de la résonance cosmique

Yeuse vert d’espérance

Zen et zazou à la fois.p

 

 

 

 

 

 

PARLER SEUL

N’est pas dire la vérité

Elle,

Elle est ailleurs

Perdue derrière

Ses sept voiles

Sa mise à nue

Dépend de notre regard

De notre capacité

A la désirer

A la regarder en face

Avec les yeux

De l’amant

Prêt à donner

Sa vie pour Elle.

 

Parler seul,

N’est pas dire la vérité

C’est juste soulever

Un voile

Et renoncer à toucher la chair

De ce qu’un peuple a

A dire

Si seulement

On regardait sa danse.

 

 

SES MAINS

 

Elles étaient là pour m’accueillir

A l’aube de juin

Elles me forgeaient un avenir

Fait d’amour et de pain

Elles ont remué des montagnes

De linges et de fruits mûrs

Ont grimpé des mâts de cocagnes

Accrochés des étoiles à nos ciels les plus durs

Sont venus caresser nos joues

Remplir ses vases de nos fleurs

Au long des années qui déjouent

Les plans établis du bonheur

Elles savaient dessiner des rêves

Qui devinrent aussi les nôtres

Elles savaient ouvrir les portes

Les refermer sur le silence

Mais les orages du temps emportent

Les mains auxquelles je pense

Les mains de ma mère

 

 

Tant de choses, amis.

(À Georges, Louis, Alberte, Paul, Serge)

Tant de choses que je sais

Tant de choses que je ne sais pas

 

Faut-il les dire en vers

Et contre tout

Faut-il en être amer

Et comme un fou.

 

Tant de choses que je sais

Encombrant ma mémoire

Lourd héritage entre nous

Toutes vos histoires

Toutes nos histoires

 

Amis, amis, poussières d’étoiles

Roses des vents

Froissements de papier

Mystères de mots légués

 

Quand la vie continue, restent

Vos voix, vos voies tracées sur le hasard

Restent tous nos échanges dans la mémoire.

 

Vos mots, vos mains

Pour la non-violence

Parlant des morts des réfugiés

Des guerres d’Espagne ou de quarante

En Algérie ou bien à Nantes

Vos mots, vos mains

Vos voix et vos sourires

Votre humour et votre courage

Vos amours et vos rages…

 

 

Amis, amis, poussières d’étoiles

Roses des vents

La lune vous berce comme des enfants.

 

 

Danse sur la fin d’un monde

 

Pour cette fleur qui surgit

De la lave refroidie

Pour cet enfant qui te sourit

Après la mort d’un ami

Pour cet espoir de vie

Sur les ruines et sur l’ennui

Danse sur la fin d’un monde…

Pour la vie qui recommence

Qui te donne une autre chance

A la fin d’une romance

Le temps vrille dans l’espace

Dans ce vent cherche ta place

N’attend pas que ta vie passe

Danse sur la fin d’un monde…

 

 

Le chant du monde

Monte des ports,

Parcours les vallées,

Escalade les pentes

À l’assaut des cimes

Et plane avec les aigles

Il rafraîchit les blés

Et cours sur les chemins

Dans la bouche des enfants

Il salue les chapelles

Et bénis les chevaux

Le chant du monde

Cette harmonie du vent d’été

Avec sa puissance créatrice

Toujours renouvelée

Libérera toujours

Celui qui connaît la force

D’un seul grain de blé,

D’un seul raisin

D’un seul désir de vivre

Au-delà des blessures

Au-delà des prisons

Le chant du monde

Harmonie de l’homme

Dans la résonance de l’univers

Paix et force sur la terre…

 

Yvette Vasseur, dit YZA

finalisé le 14/04/2022

 

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