L’AMOUR TU SAIS
L’amour tu sais
Ce n’est pas l’affaire des bijoutiers
Du maire et même du curé
Tous les faiseurs de poudre aux yeux
Ne pourrons pas te le donner…
L’amour tu sais
Ca vit ça grandit en dedans
C’est bien plus précieux qu’un diamant
Qui brûle sans laisser de trace…
L’amour ça se voit sur la face
Dans un sourire dans un regard
L’amour ça peut-être bizarre
Pour ceux qui ne savent pas…
L’amour ce n’est pas une corde au cou
Mais c’est deux bras qui s’y nouent
Et, bon dieu comme ça fait du bien
Quand ces bras là ont des petits
Qui viennent s’y pendre aussi… !
L’amour,
C’est savoir écouter et comprendre
Et quelque fois savoir attendre
L’amour ce n’est pas un feu de paille
C’est un âtre cent fois ranimé
L’amour, c’est que tu ne t’en ailles pas
Le cœur serré
C’est continuer à espérer…
Garder en soi une lumière
Bien plus grande qu’un éclat de diamant !
ANGELIQUE LUMIERE
L’aube
Chryséléphantine
Gratifie de son opulence rayonnante
Les fils de la nuit
Encore assoupis sur leurs cathères
Et rejette aux oubliettes
Les souvenirs de leurs fantasmes cauchemardesques
Nés de frustrantes solitudes.
Envahissante
Elle s’insinue
Au-delà des fossés glauques
Sertis de nénuphars
Embrase les vitraux
Dans las grandes salles
Et repousse l’odeur de cendre froide
Telle une lambrusque d’or
Elle illumine de ses vrilles
Les gargouilles aux mascarons grimaçants
Parmi les roseaux et les massettes
Les échassiers saluent
La
résurgence de la lumière