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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 13:28

Chapitre 3

 

 

Oméga essayait, autant que possible, de recycler toutes ses ressources naturelles.

il lui fallait se nourrir se vêtir et protéger la structure de son dôme de vie créer pour protéger cette civilisation de « survivants » des rayons cosmiques devenus brulant par la dégradation de la couche d’ozone.

Il lui fallait protéger ses bases des tempêtes et des tsunamis fréquents qui avaient submergés la planète détruisant les humains et peu à peu leur stabilité de vie dans des régions perpétuellement inondées.

Durant les siècles précédents, les gouvernements n’avaient plus le temps, ni de reconstruire, ni de faire des digues, ni de reloger les populations dans d’autres régions plus sécurisées. La surface habitable devint de plus en plus restreinte. La surpopulation des zones plus sécurisantes entraina des élevages intensifs qui propagèrent des virus de plus en plus incontrôlables, ’qu’il fallu gérer en plus de ceux que certains pays belliqueux risquaient de propager au près de leur ennemis pour anéantir leur mode de vie et vouloir imposer le leur.

 

Il fallait donc à la dernière civilisation humaine, des ressources, qu’elle allait chercher « matériellement » dans le temps. Car toutes tentatives de sortir des bulles protectrices de leur méga citée aseptisée étaient vouées à une mort assez rapide.

 

La structure des vaisseaux de voyages inter-temporel avait le pouvoir de se dématérialiser et se matérialiser en peu de temps grâce à des molécules défragmentées exportables au travers de l’espace-temps et restructurées de manières programmées.

Ainsi les expéditions étaient préparées avec le plus grand soin. Il n’était pas question de déranger les humains de l’époque visitée, ni de perdre l’un des siens. Il fallait, éventuellement, faire « rêver » les habitants des époques visitées. Ne pas se mêler directement de leur vie, sous peine de ne pouvoir revenir pour accomplir sa mission, et de mourir anéanti, dans un monde dont il ne pouvait gérer la dangerosité.

L’équipe de Ganaël se chargea, lors d’une belle nuit de juillet du vingtième siècle, de rechercher de l’uranium dans des carrières abandonnées du limousin. Il leur en fallait peu, juste suffisamment pour éclairer et maintenir leurs réserves souterraines de vivres. Il y eu, cette nuit là, quelques fusées de feux d’artifices qui prirent des trajectoires inhabituelles, en prenant de drôle de couleurs, sans éclater nulle part. Les gendarmes dirent que cette nuit là avait due être trop arrosée...

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